Durant les terribles années de la trop fameuse Dépression, Red Stovall, un musicien ambulant, se sachant gravement malade, retourne dans la ferme familiale sise dans l'Oklahoma, pour constater sa dramatique destruction, suite à un violent orage. Il repart en compagnie du grand-père, qui veut mourir dans sa région natale, dans l'état du Tennessee, accompagné de son neveu Whit, un sympathique gamin de seize ans, pour Nashille, y désirant absolument enregistrer un disque...
>>> Une oeuvre superbe qui mêle adroitement plusieurs genres...
Bibliographie
- La Revue du Cinéma numéro 387
- Cinématographe numéro 93
- Cinéma numéro 299
- Télérama numéro 1760
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéro 273
- Cahiers du Cinéma numéro 353
- Saison Cinématographique 1984
Critiques (Public)
18/20 : Vu en 2007 à la télé sur Arte, hélas en version française, une chance que les chansons country soient, sauf une, en version originale. Clint Eastwood et son fiston se dépassent dans leur lien personnel à travers ce périple. Le petit se façonne grâce aux travers du grand, à priori peu recommandable... Fascinant "Oncle Red", certes rude mais qui ouvre une grande fenêtre sur le monde extérieur, dans ce qu'il a de savoureux et de dangereux. On retrouve aussi la hantise de la corde au cou féminine, chère à Eastwood et qui peut donner le fou rire à tous les couples revenant de loin. Dialogues bourrés d'ironie et de fatalisme. Ensemble excellentissime, tant au plan visuel que sonore, un seul reproche, peut-être un peu lent à se dérouler... Pertinent concernant les variantes éducatives : oui, on peut pousser en étant rudoyé, dès lors qu'on a intégré, de la part de l'adulte, une faille affective supportable. Inversement des rôles...qui donne deux réjouissants portraits complices et protecteurs, avec un lot de jolies transgressions (scènes des poules échappées de la voiture, libération loufdingue de prisonniers). Tout ce bouillonnement alerte également sur la précarité de nos existences. L.Ventriloque