PLANETE INTERDITE - 1955

Titre VF PLANETE INTERDITE
Titre VO Forbidden planet
Année de réalisation 1955
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h35
Genre SCIENCE-FICTION
Notation 13
Date de sortie en France 24/04/1957
Thème(s)
Science-fiction interstellaire (Cinéma américain)
Robots (tous pays confondus)
Tigres (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
WILCOX Fred M.
Chef(s) Opérateur(s)
FOLSEY George
Musique
BARRON Louis BARRON Bebe
Renseignements complémentaires
Scénario : Cyril Hume
d'après un récit d'Irving Block
et Allen Adler .....
Distribution : MGM

Visa d'exploitation : 18 430
Acteurs
PIDGEON Walter
NIELSEN Leslie
KELLY Jack
FRANCIS Anne
STEVENS Warren
ANDERSON Richard
WALLACE George
HOLLIMAN Earl
THOMPSON Jimmy
DRURY James
MAC GEE Roger
HARVEY Harry (junior)
MILLER Peter
JONES Morgan
GRANT Richard
DIX Robert
Résumé

Une expédition interplanétaire quitte la Terre en l'an 2000, pour retrouver les rescapés d'un vol précédent qui s'est terminé sur la mystérieuse planète Altair 4...

>>> Considéré comme un film culte du cinéma de science-fiction avec l'inoubliable robot Robby qui a pris un énorme coup de vieux comparé aux réalisations actuelles dotées d'une technologie des trucages nouvelle. Mais qui toutefois devra être vu par le cinéphile curieux et "respectueux" d'une époque désormais lointaine. Un tournant émouvant et poussiéreux de la science-fiction dans le 7ème Art...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Avez-vous réalisé combien ce film était inspiré de « La tempête" de Shakespeare ? - l'un des plus fabuleux et surprenants films de SF avec décors démesurés et atypiques ; une réflexion érudite shakespearienne qui fiabilise le récit que l'aspect kitch du film ne parvient pas encore à détrôner.

"Forbidden Planet", adaptation de la dernière pièce de William Shakespeare, "La tempête" est une relique en puissance, sortant de nulle part. Sans références sur un tel sujet, du réalisateur aux comédiens tout le monde semble être nés coiffés, dans la réalisation de ce travail somptueux. Elaboré par un toucher neuf, presque hors du commun, cet opus se propage dans le cosmos de manière amusante en imposant les délices de la soucoupe, star de ces années cinquante. Intérieurement, on se croirait presque sur l’Enterprise par ces petits clins d’œils logistiques au capitaine Kirk. Le contenu, accompagné d’une partition instrumentale exclusivement électronique, bénéficie de décors extraits d’une littérature adolescente du Mercredi, tâtonnant à son niveau les prémisses d’une science perçue de manière primitive, presque poétique. Ce sont les premiers contacts modérés d’un esprit en pleine découverte avec l’anticipation, par l’intermédiaire d’une rassurante incrédulité naïve, premier pas d’une science livrée, scénarisée, de manière approchable dans une dominante futuriste. Le regard du profane en attendant un impact plus réaliste se laisse grisé par ces fausses montagnes, ces plaines interminables, couchées sous un soleil vert. Une vertigineuse descente dans des demeures abyssales, démesurées, démontrant la pointe d’une technologie un peu dépassée aujourd’hui, mais scintillante en son temps. Le personnage d’Anne Francis, complètement chamboulée par les sens, suite à l’apparition de jeunes mâles avides de possessions virginales, est charmant. Tout ce beau monde est précis dans le geste, respectueux dans un relationnel cinématographiquement correct, avec en particulier un cuistot s’adressant affectueusement à une machine considérée comme humaine. Délicieusement rétro, l’œuvre vaut de l’or pour son manque total d’adhésion à un processus plus rigoureux, que "2001 Odyssée de l’espace" se chargera d’instaurer. Sur Altair, c’est le règne du savant fou, de la petite jupette et du robot fabricant de whisky. Le tout mêlant l’univers à une aventure presque exotique parfaitement acceptable grâce à des trucages élaborés, éloignant cet agréable divertissement d’une série B. "Forbidden Planet" est un premier contact décalé indispensable avec un autre monde avant de basculer dans le royaume réaliste des sophistes. JIPI

Très bien pour l'époque. J'ai été frappé par l'aspect de vastitude à la Matrix dégagée par les scènes de fin dans la centrale énergétique. C'est à dire que ce n'est plus l'espace interstellaire qui est immense mais un espace artificiel, construit, et qui sous-tend lui-même un autre monde.