Après la projection privée, en avant-première mondiale, à quelques rares intimes, de son dernier film, racontant la dramatique histoire d'une sorcière qui fut brûlée sur le bûcher par ses ancêtres (non sans s'être brutalement vengée auparavant), James Garrick est blessé au cours d'une séance d'hypnose par Ann, sa cousine. De mystérieuses morts violentes se produisent, peu après, au passage de la jeune femme qui ne tarde pas à être fortement soupçonnée par la police : Carol, une invitée de la soirée est brutalement transpercée par une dague ; un client de la boîte de nuit où elle est serveuse, un peu trop importun, est empalé sur une grille par un mystérieux personnage ; James, un réalisateur de films bis est tué par un projecteur instable et son assistant Philip est décapité par une vitre...

>>> Nous sommes loin des envolées flamboyantes du gothique britannique des années 1960 où se distinguèrent subtilement des réalisateurs comme Terence Fisher, Michael Reeves, Freddie Francis, John Gilling et quelques autres. On constate avec ironie et amertume que la relève tant attendue se laisse attendre. Il est à noter la remarquable stupidité du titre en version française accolé à ce film, où l'on est encore aujourd'hui à chercher les éventuels morts-vivants et autres zombies annoncés...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)