Scénario : Jacques Viot
Adaptation et dialogues : Marcel Camus et Jacques Viot .....
d'après la pièce de Vinicius de Moraes
Distribution : Galba Films / Lux
Visa d'exploitation : 20 609
- Palme d'Or, Cannes 1959 .....
- Oscar du Meilleur Film en langue étrangère 1960 .....
Importunée par un étranger, la délicieuse Eurydice quitte son village pour venir se réfugier auprès de sa cousine, à Rio, a la veille du carnaval. Elle fait la connaissance du séduisant Orphée, conducteur de tramway, fiancé à une jeune femme fort jalouse. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais Eurydice, poursuivie par le mystérieux individu meurt accidentellement, par la faute d'Orphée. La terrible jalousie de la promise de ce dernier va finalement unir le couple, dans la mort...
>>> On se souviendra de la scène du lever du soleil que deux gamins de la favela imagine être l'oeuvre du chant et de la guitare d'Orphée en plein récital pour sa belle...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Radio-Cinéma numéro 493
- Cahiers du Cinéma numéro 97
- Cinéma numéros 31 (11/1958), 36 (05/1959), 37 (06/1959), 39 ( 08/1959), 40 (10/1959)
- Image et Son numéros 124, 223
- Présence du Cinéma numéro 1 (06/1959)
- Fiche dans Cahiers d'Action populaire
- Saison Cinématographique 1959
- Positif numéro 31
- Télérama numéros 493, 2301
- Nouvel Observateur numéro 1528 sup TV
- Le Monde des 14/05/1959 et 21/06/1959
Critiques (Public)
On a souvent reproché à ce film de donner une vision idéalisée des favelas. Mais enfin ! Ce film au carrefour entre mythe grec, comédie musicale, carnaval et candomblé prétend seulement à la fantaisie, et non au réalisme social. Il a été victime d'un faux procès : c'est un peu comme si on reprochait à Jacques Demy de donner une image trop colorée des petites villes françaises... N'importe quoi. Heureusement, il a trouvé son public (c'était par exemple le film préféré de la mère d'Obama) et est devenu un film culte pour les musiciens (cité par exemple dans les clips d'arcade Fire ou Will.I.Am et Nicole Scherzinger). Ce film est unique, je le revois avec plaisir : les personnages sont attachants, la musique merveilleuse, et je lui trouve toujours de nouvelles richesses (cette fois par exemple la scène du meurtre m'a fait beaucoup penser à Mario Bava). Maxime