Dans une pimpante maison de campagne au bord du lac de Memphremagog (province du Québec), quatre jeunes universitaires discourent sur les femmes et le sexe, tout en préparant un appétissant repas. Pendant ce temps, leurs compagnes et amies s'occupent de leur(s) forme(s) dans un gymnase proche, en parlant du sexe et des hommes. Quand les deux groupes se rejoignent, le sujet de discussion ne varie guère...
>>> Une oeuvre brillante, suave, acerbe et fort bien enlevée sur l'éternel problème relationnel entre hommes et femmes, dans ou hors du couple...
Bibliographie
- Positif numéros 305/306, 312 et HS avril 1992
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Télérama numéro 1934
- La Revue du Cinéma numéros 418 et 424
- CiNéMAS volume 7 numéro 3
- Saison Cinématographique 1987
- Cahiers du Cinéma numéro 393
- Cinéma numéros 354 et 386
Critiques (Public)
16/20 : Il semblerait qu'à notre époque puritaine et pourtant très pornographique (2008) on doive éviter de rire de soi, comme le faisaient les Canadiens et les Canadiennes de ce film américain DU NORD en 1985. Car il y a une incontestable bonne humeur globale : ces hommes préparant le gueuleton pendant que leurs dulcinées soignent leur forme en papotant du sexe opposé. Charmant inversement des rôles traditionnels ! Certes, quelques instants surjoués dans l'hilarité, ça frôle le trivial, mais est-ce si glorieux de papillonner à ce point (le cavaleur impénitent) ? Fort heureusement, ces dérapages sont compensés par les petits travers féminins, notamment le masochisme de la dame la plus à l'aise en apparence ! Le pompon : cette célibataire qui lâche le morceau afin de retrouver un semblant d'équilibre... L'ensemble reste une comédie de moeurs, vache, et pourtant plus tendre qu'il n'y paraît, par ces petites misères de part et d'autre, la rigolade, c'est ce qu'ils montrent de préférence d'eux-mêmes, pavoiser surtout. Oui, les maris ont parfois des pulsions et peu de scrupules. Oui, les compagnes permettent des fantaisies dehors, enfin tant qu'elles font partie de l'équipée, oui, elles minaudent plus qu'elles ne mettent en pratique.. Reste qu'on compatit pour celle qui a bu du petit lait pendant deux décennies : un choc à faire sa valise ! L.Ventriloque