INDISCRETIONS - 1940

Titre VF INDISCRETIONS
Titre VO The Philadelphia story
Année de réalisation 1940
Nationalité Etats-Unis
Durée 1H52
Genre COMEDIE
Notation 20
Date de sortie en France 02/04/1947
Thème(s)
Chefs-d'oeuvre (Comédie américaine)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Jeux (yoyo) (tous pays confondus)
Photos et photographes (Cinéma américain)
Bibliothèques
Manucurie et manucures (tous pays confondus)
Bains et piscines (tous pays confondus)
Chauffeurs (de maître) (tous pays confondus)
Hoquet (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CUKOR George
Chef(s) Opérateur(s)
RUTTENBERG Joseph
Musique
ARLEN Harold WAXMAN Franz
Renseignements complémentaires
Scénario : Donald Ogden Stewart
et Waldo Salt .....
d'après la pièce de Philip Barry
Décors : Cedric Gibbons
et Wade Rubottom .....
Distribution : MGM

Visa d'exploitation : 5183

Nota : Avec un extrait du film de Victor Fleming : "Le magicien d'Oz" .....
Acteurs
GRANT Cary
STEWART James
HOWARD John
HEPBURN Katharine
NASH Mary
HUSSEY Ruth
YOUNG Roland
HALLIDAY John
DANIELL Henry
EVANS Rex
PHELPS Lee
BROOKE Hillary
WEIDLER Virginia
PAPE Lionel
CLARK Russ
PLOWRIGHT Hilda
BUCKLAND Veda
DE BRUCE Robert
CLYDE David
CHEVRET Lita
KING Claude
MAC KINNEY Florine
FAY Dorothy
REYNOLDS Helene
BAGGOT King
MAYNE Eric
SHAY Mildred
SWEENEY Joseph
Résumé

Deux années après la rupture et le divorce entre Tracy Lord et C.W. Dexter Haven auquel cette dernière reprochait un discret penchant pour la boisson, voilà que la pimpante et suffisante créature se prépare à nouveau convoler avec un certain George Kittredge, un arriviste et ridicule plébéien désireux de faire carrière en politique. Avec quelques arrière-pensées sentimentales bien dissimulées, s'en vient pour sanctifier l'évènement, le nonchalant Dexter, accompagné du journaliste Connor Mac Auley et la photographe Lizzie, censés faire un reportage sur les fameuses noces, pour le directeur d'un journal de Philadelphie qui menace, en cas de refus, de dévoiler les frasques du père de la future mariée, en goguette avec une jeune danseuse. Une inévitable confrontation entre les différentes personnalités des protagonistes en présence, avec une Tracy Lord qui a force de biberonner des verres de champagne se déride enfin de son apparente froideur, va rebattre les cartes des sentiments, inévitablement...

>>> Du cinéma comme on n'en fait plus depuis belle lurette, qui distille, presque deux heures durant, un véritable bonheur jubilatoire, une subtile incandescence pour le spectateur subjugué par la verve et la pétulance d'un réalisateur délicieusement inspiré et la faconde de deux scénaristes débridés. Vraiment un incontestable chef-d'oeuvre d'humour et d'humeur en particulier, parmi bien d'autres séquences inoubliables, la scène nocturne entre James Stewart, légèrement éméché et Cary Grant, fort dubitatif...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cahiers du Cinéma numéro 140
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saisons Cinématographiques 1945/1947 et 1964
- Cinéma numéros 279, 350
- Cinématexte numéros 8
- L'Ecran Français numéro 94
- Positif numéros 142, 291, 425/426
- Télérama numéros 725 et 1487
Critiques (Public)
19/20 : Le plus marquant pour moi est ce que dit le papa à Tracy, pour expliquer ses propres fredaines extra-conjugales, du jamais entendu... tandis que la mère et la fille, papotent, très complices, arborant à un moment d'effroyables couvre-chefs, et qu'une petite jeune fille batifole au milieu de tout ça. Excellente prestation en second rôle de Ruth Hussey, un charme discret, qu'on remarque face au flamboyant trio Katarine Hepburn, Cary Grant et James Stewart qui font mille prouesses. Ambiance bavarde, on boit souvent, au point que l'on se demande qui boit le plus, et ce qu'elle a de si grave, cette femme que tous nomme inflexible, qui ne se livre que grisée, pour se reprendre ensuite brutalement : névrosée ou incomprise au moment de se lancer dans la vie ? Aujourd'hui, avec pareil scénario, on s'attendrait à un rebondissement du côté du père, qui n'était peut-être pas blanc-bleu ? Hé bien non, ce sera une toute autre tangente, car il s'agit d'une comédie des années quarante, grave époque où la famille était tout.L.Ventriloque