Scénario et dialogues : Marcel Achard
Adaptation : Jacques Companeez
et Pierre Chenal .....
Décors : Georges Lourie
et Serge Pimenoff .....
Caméra : Jacques Mercanton
Visa d'exploitation : 1288
Nota : Le scénariste Herbert Juttke est crédité à tort au générique du film .....
Un efficace et pertinent inspecteur de police tente de prouver la culpabilité d'un assassin télépathe en détruisant l'alibi de ce dernier qui a payé une entraîneuse pour le disculper. En effet, notre homme, qui présente une célèbre attraction dans un réputé cabaret, le "Fémina" a reconnu dans l'assistance, un Américain, Gordon, qui fut l'amant de sa femme et qu'il poursuit d'une haine tenace...
>>> Un excellent numéro d'acteurs par l'étonnant quatuor d'acteurs Jany Holt / Erich von Stroheim / Louis Jouvet et Albert Prejean, tous remarquables, dans une oeuvre magnifique à (re)découvrir de toute urgence !
Bibliographie
- Pour Vous numéros 451,470,476,477,478,479,480,481,482,48
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Zoom Zeitschrift für Film numéro 17/74
- Positif numéros 281/282
- La Revue du Cinéma numéros 2 et 132/133
Critiques (Public)
Moins intemporel que "La grande illusion ou que "Quai des Brumes" sortis à la même époque, "L’alibi" reste un film de bon calibre, à (re)découvrir notamment grâce à sa pléiade de stars de l’époque (Von Stroheim, Jouvet, Albert Préjean...). Le titre illustre bien le contenu d’une histoire peut-être trop conventionnelle pour notre vision aujourd’hui si exigeante, mais c’est plutôt l’ambiance noirâtre du film, ainsi que les dialogues soignés de Marcel Achard, qui rendent toujours savoureux ce film. Historiquement, l’entre-deux-guerres incarnée par les cabarets parisiens, et où les carrosses à cheval étaient encore d’actualité, vaut tout son pesant d’or. Cinématographiquement, Louis Jouvet en commissaire véreux, et Erich Von Stroheim en prestidigitateur mythomane, parviennent à imprégner le film de leur marque à travers un affrontement psychologiquement captivant, agrémenté par un certain respect et de ...bonnes manières. Finalement, on se dit qu’il en manque parfois dans le cinéma actuel, art qui ne fait après tout que refléter notre quotidien. (David Hainaut)