LA BELLE AMERICAINE - 1961

Titre VF LA BELLE AMERICAINE
Titre VO
Année de réalisation 1961
Nationalité France
Durée 1h38
Genre COMEDIE
Notation 14
Date de sortie en France 29/09/1961
Thème(s)
Voitures (Cinéma français)
Milieu ouvrier (Cinéma français)
Rôles pluriels dans un même film pour un même acteur (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
DHERY Robert TCHERNIA Pierre
Chef(s) Opérateur(s)
CLOQUET Ghislain
Musique
CALVI Gérard
Renseignements complémentaires
Scénario : Pierre Tchernia
et Robert Dhery .....
Dialogues : Alfred Adam
Montage : Albert Jurgenson
Distribution : CCFC

Visa d'exploitation : 24 790

Nota : Louis de Funès interprète deux rôles différents .....
Acteurs
BROSSET Colette
DHERY Robert
ADAM Alfred
TCHERNIA Pierre
DUCAUX Annie
DE FUNES Louis
FABBRI Jacques
DHERAN Bernard
DAC Pierre
CARMET Jean
CHARRIER Jacques
LAVALETTE Bernard
RICHARD Jean
SERRAULT Michel
LEFEBVRE Jean
THIBAULT Jean-Marc
LEGRAS Jacques
MARIN Christian
DUVALEIX Christian
FAVALELLI Max
ROGER-PIERRE
DIEUDONNE Hélène
BALUTIN Jacques
GROSSO Guy
MODO Michel
PIEPLU Claude
ROLLIS Robert
BURNIER Robert
DAIX Didier
D'ALMEIDA Eliane
DESTAIN Robert
GARDETT Maurice
GENIAT Gilberte
KERNY Denise
SARVIL René
SELLER Robert
SOLA Catherine
ALBAN Françoise
BERG Claudine
PEYRAUD Brigitte
MAURIN Dominique
RAYNAUD Fernand
BALP Bruno
BADIN André
DEGRAVE Jean
SYLVAIN Jean
DENOEL Jacques
FREGIS Lucien
DUMAT Philippe
DAUBRAY Frank
HERNANDEZ Gérard
ZAMMIT Nono
ZIBRAL André
HELL René
BISCIGLIA Paul
MARCHAND Jacques
GRAS Jean
DIAMANT-BERGER Henri
LEFEVRE-BEL René
Résumé

Marcel Perrignon, un sympathique ouvrier subalterne en butte aux régulières tracasseries mesquines d'un contremaître stupide, se paye d'occasion une superbe décapotable américaine. Jalousies incompressibles, quiproquos burlesques rendent rapidement invivable, l'existence de notre pauvre homme...

>>> Comédie française plutôt réjouissante qui, sans faire dans la finesse excessive et la rare dentelle du rire, propose tout de même un agréable moment de détente cinématographique. Et rien que l'exceptionnelle pléiade d'acteurs présents ou de passage dans le film, vaut un déplacement parfaitement justifié...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Jolie comédie, avec des numéros d'acteurs mémorables : Louis de Funès, Michel Serrault, Jean-Marc Thibault, Roger Pierre, Pierre Dac, Jean Carmet... et plein d'autres font de la figuration. La distribution est exceptionnelle et comprend tous les grands acteurs comiques de l'époque. Comme toujours chez Dhéry, un humour saugrenu, bon enfant, poétique.

Inégale, décousue, bien souvent dispersée un peu n'importe où, "La belle Américaine", malgré ses lacunes, détient une denrée rare, surtout de nos jours, la chaleur d’un groupe de déjantés lunaires, sédentarisés dans une alliance de proximité, valorisant leurs libertés d’appréhender le monde d’une manière décalée. Cette atmosphère détendue redistribue dans la joie et la bonne humeur le nectar de ces merveilleuses années soixante, avec comme thème principal les couleurs bénéfiques du long terme relationnel entre des personnages presque marginaux, raccordés de manière durable par leurs absences de maturités. Robert Dhéry se rit de cet organigramme administrato-policier de répressions, se changeant soudainement en courbettes devant une hiérarchie confortée par les lâchetés et les hypocrisies de rouages obscurs. Certaines maladresses mimiques calquées sur Stan Laurel sont compensées par un hommage malicieux aux "Temps modernes" de Charlie Chaplin. Les comédiens, certes sous l’emprise d’un concept de divertissement, ont la possibilité de s’exprimer librement dans des panoplies professionnelles fortement caricaturées, celles-ci leurs permettant d’en faire des tonnes. Le travail de Robert Dhéry ne cherche qu’à distraire, en se servant d’une outrance pulsée à son maximum. "La belle Américaine" est avant tout un climat, celui d’un cinéma que l’on ne sait ou que l’on ose plus faire. Un rendu clownesque et facial obtenu grâce au concours de situations cocasses, permettant à des comédiens d’exprimer astucieusement leurs manières de faire, dans l’envolée du geste et la grimace convulsionnée. Un petit cours sur l’esprit farfelu des Branquignols est nécessaire afin de capter le message de cette œuvre volontairement incohérente, respectant un processus comique. Le point fort étant l’acceptation mutuelle presque naturelle d’un groupe à se mouvoir selon ses propres règles, dans un monde administré par la mécanique de l’exactitude. JIPI