FRANCES - 1982

Titre VF FRANCES
Titre VO Frances
Année de réalisation 1982
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h21
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France 07/09/1983
Thème(s)
Drogue -consommation- (Cinéma américain)
Milieu du cinéma (Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma américain)
Shepard (Sam)
Dépression (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CLIFFORD Graeme
Chef(s) Opérateur(s)
KOVACS Laszlo
Musique
BARRY John
Renseignements complémentaires
Scénario : Eric Bergren,
Christopher Devore et Nicholas Kazan
Produit par Jonathan Sanger
Distribution : Gaumont

Visa d'exploitation : 56 139
Acteurs
LANGE Jessica
SHEPARD Sam
STANLEY Kim
BURNS Bart
RICH Allan
PENNOCK Christopher
KAREN James
CUNNINGHAM Sarah
PARFREY Woodrow
RANDOLPH John
RILEY Jack
CHARNEY Jordan
DE MUNN Jeffrey
SMITH Lane
COSTNER Kevin
HUSTON Anjelica
GAINEY M. C.
MANNING Jack
BANKS Jonathan
BARTLETT Bonnie
BRODHEAD James E.
CHABACK J.j.
CHODES Daniel
COLBIN Rod
CRAIG Donald
DE BROUX Lee
FITZGERALD Jack
FOY Nancy
HANEY Anne
HAWKINS Richard
LARSON Darrell
LARSON Patricia
LORD Albert
LUCCHESI Vincent
O'LOUGHLIN Gerald S.
PILLOUD Rod
PINES Larry
SCHROEDER David v.
SCHUSTACK Helen
SEACAT Sandra
SEAVERNS Charles
STRANDJORD Karin
WINNER Andrew
TAYLOR Vern
YEAGER Biff
YOUNG Keone
ZALE Alexander
GOLDSBY Matthew
DI RE Florence
RUBINSTEIN Zelda
GORDON Pamela
Résumé
Le parcours chaotique de Frances Farmer comédienne rejetée par les milieux hollywoodiens pétris de bonne morale des années 30 et qui passa un certain temps en asile psychiatrique après avoir abusé d'alcool et de drogues .....
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"Il faut interpréter les choses que les autres ne voient pas dans la réalité, c'est le seul moyen de leur donner la vie" Dans un monde où beaucoup crèvent de faim, il est honnête de se servir de ses ressources afin de s'en sortir. Frances, jeune provocatrice de seize ans, niant l'existence de Dieu, s'en va délibérément à contre courant vers une lumière consumante. Les procédures d'un métier sans cœur vont broyer peu à peu cette ressource, luttant dans un premier temps toutes griffes dehors contre un système de rouleau compresseur, n'ayant que peu d'égards envers les rêves de jeunes adolescentes. Les années folles le sont aussi dans des esprits sclérosés par la domination policière, hospitalière et cinématographique. L'acharnement d'un tel triple pouvoir passe par des portes défoncées, ne respectant pas une intimité, l'appropriation d'un cerveau par la médecine et des journées harassantes de tournages offertes à des œuvres dérisoires, malmenant une comédienne destinée potentiellement à la rigueur d'un théâtre russe plus porteur. Le seul soutien dans ces désillusions en boucle est le narrateur de ce naufrage toujours présent quand il faut. Les gens du spectacle ne seront pas dépaysés en visionnant ce parcours menant de la gloire à la folie, en passant par la dépression, pour s'achever par l'internement. Chacun d'eux doit bien posséder une anecdote sur la mort d'un cygne sacrifié, puis oublié instantanément par des consommateurs d'images. Ne serait-ce pas actuellement notre environnement télévisuel quotidien ? On ne compte plus les starlettes mortes au champ d'honneurs, ratatinées par un encadrement déplorable ou par une perception trop personnelle et ambitieuse d'un milieu où la longévité n'est qu'un mirage. Après la vision de telles images, il est plus que souhaitable d'acquérir son équilibre à l'aide d'un autre métier. JIPI