On peut voir le film comme un pseudo plaidoyer pour la libération féminine sans réel fondement, sauf celui bien sûr de la "généreuse" Serena Grandi. Même si le scénario se repose sur une confondante médiocrité, il faut reconnaître à Tinto Brass quelques rares mais excellentes incursions dans un érotisme bucolique et parfois baroque, non dénuées d'une certaine sensualité plastique. Bien sûr, l'érotomane pur et dur retrouvera à nouveau les visuelles (le reflet des miroirs) et liquides (les mictions féminines) obsessions du réalisateur qui de film en film imprime sa marque de fabrique à ses oeuvres comme un indigne et pervers pépère transalpin.