Critique de
signature non-référencée
Le résumé correspond effectivement au film sorti sous le titre "La Maison de l'exorcisme", un nanar ridicule voulu par le réalisateur Alfredo Leone qui conserve un peu moins d'une heure du métrage original de Bava, éclatée en plusieurs scènes que relie un fil conducteur qui copie de façon grotesque "L'Exorciste" de Friedkin (régurgitations verdâtres et blasphèmes compris). "Lisa et le diable", quant à lui, est un tout autre film. Dans le montage voulu par Mario Bava, nulle possession, nulle visée mercantile, mais un film magnifique et particulièrement marquant, tant par sa thématique qui brouille les frontières entre les morts et les vivants, les songes et la réalité, que par sa mise en images. Il s'agit sûrement du film le plus personnel de son réalisateur et il est heureux que la reconnaissance posthume de Bava ait permis à ce montage d'être enfin visible. PC.