Ancêtre du documentaire-fiction, le film, passionnant de bout en bout n'a pas pris une ride. Christensen analyse avec intelligence les rouages de l'Inquisition et de son totalitarisme (La femme, vieille ou jeune en étant la victime désignée comme dans "Jour de colère"). Les images (copie teintée), les décors et les gravures sont magnifiques. Christensen ne manque pas non plus d'humour en s'octroyant le rôle du Diable... Mais on retiendra aussi les visages très marquants et émouvants de ces vieilles femmes tourmentées (torturées par le bourreau ou internées dans un asile). Un pur chef-d'oeuvre.