On songe bien sûr inévitablement à cet incontournable et inclassable chef-d'oeuvre que sont
"Les yeux sans visage" au vu de cette douteuse et navrante proximité scénaristique. C'est d'ailleurs bien la seule comparaison visible et possible. Car là où Georges Franju nous entraînait dans un fascinant malstrom d'horreur, de poésie et de folie, Claude Mulot bégaie et piétine lamentablement dans une insipide et lourde réalisation, parsemée d'un peu d'érotisme bas de gamme et de quelques symboliques reliquats d'un fantastique mal digéré, pour finalement s'enliser dans l'incongru et le saugrenu comme une piteuse et nauséeuse mouche à merde sur son étron.