Une quelconque cour de prison. Un maton passe devant les grilles des prisonniers et surprend deux détenus essayant de se passer discrètement un bouquet de fleurs. Il rentre et observe à travers les guichets les taulards exécutant des danses lascives ou se masturbant. Deux d'entre eux communiquent par l'intermédiaire d'un trou minuscule percé à même le mur par lequel ils s'envoient des bouffées de fumée en rêvant à une improbable liberté qui les autoriserait à s'aimer en plein air.
Erotisme, sensualité, poésie : Jean Genet nous livre une oeuvre personnelle défiant la censure et le temps, car on a pas fait mieux dans le genre. Après, ça, tous les acteurs et réalisateurs gays peuvent aller se rhabiller.