Projeté à Univerciné Britannique Nantes décembre 2011. Excellent divertissement en technicolor, alerte, avec de bons mots réguliers. Ils sont tous au mieux de leur forme au sortir de la guerre ces acteurs qui se rient de la mort. C'est tiré d'une pièce passant en revue les petites taquineries du couple encore épris qui virent aux squelettes ressortant du placard, de quoi se projeter pour de vrai grâce à la superposition d'images, dans l'éternelle et mutuelle hantise de la concurrence. Savoureux personnages, en premier Elvira la fantômette verte à l'accent traînant, la bonne, une brave fille qui trotte dès qu'on l'appelle, le couple bien installé dans son ronron qui en vient aux tirades assassines. Fracassante arrivée de la voyante, elle captive d'entrée de jeu bien qu'on puisse ensuite s'ennuyer de démonstrations très laborieuses. Curieux aussi qu'il faille aller jusqu'à la dernière image, ce pont qui donne des ailes, pour comprendre le soudain flegme masculin du deux fois veuf.