Porté par un magnifique noir et blanc et un filmage des visages souvent en gros plans, générant à la fois une étonnante beauté visuelle et une puissante dramatisation dans la narration, ce très beau film émouvant et magistral, découvert durant une remarquable rétrospective consacrée au cinéma géorgien lors du toujours séduisant Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, déjà dans la 23e année de son existence, marque le renouveau de la production de cette République longtemps sous le joug politique et culturel de Moscou et les dogmes de l'Union Soviétique stalinienne.