Critique de
inconnu(e)
Un Godard qui ressemble à du Godard . (comment ne pas penser à un "A bout de souffle" au féminin ) où la mise en scène reste sobre, sans artifices de dialogues et commentaires enchevêtrés. Un film qui s'interroge quand même sur le côté subjectif de la narration cinématographique par les plus subtils travellings que nous ait montré Godard lorsqu'il présente un face à face entre deux personnes. Sur le fond, on peut préférer des films plus travaillés sur le dialogue ("Une femme est une femme" par exemple) mais c'est qu'on est difficile. Et puis Anna Karina, même en brune, on est forcé de craquer. Et puis voilà, en 1h20 il a fait le tour de tout ce que peut suggérer la prostitution.