Vision kaléidoscopique d'une Italie post Seconde Guerre mondiale sous l'égide d'un néo-réalisme bon enfant, quelque peu apaisé et complice bienveillant de ses protagonistes, pour un premier long métrage d'un réalisateur qui s'était distingué auparavant par quelques splendides courts sur l'art et la peinture que la 32e édition du festival "Il Cinema Ritrovato" (2018) de Bologne mît en lumière et sur le pavois lors d'une imposante rétrospective de pas moins de trente-cinq réalisations du cinéaste.