Critique de
ELIE ELIE
"Le cinéma, disait Bazin, substitue à notre regard un monde qui s'accorde à nos désirs. "Le mépris" est l'histoire de ce monde" ainsi, en un exergue magistral, Godard clôt-il le générique d'ouverture du film, qui est... parlé et non pas surimprimé comme c'est le cas traditionnellement. Ainsi, dès le départ, "Le mépris" est un film pas comme les autres. Et il s'avèrera au fil de "l'histoire" (ou foisonnent les plans-séquences) que le film n'est plus du monde des hommes mais flirte avec les dieux.