Critique de
JIPI
Voila un exploit que le grand Leslie n'est pas près de réussir. "Tout le prologue de cette course autour du monde ne tourne qu'autour de parades désopilantes, exécutées de manière parfaite par une caricature de mode, le grand Leslie, perpétuellement combattues par un revanchard désordonné et grimaçant condamné aux gamelles perpétuelles.Celui qui est beau, riche, performant et célèbre peut-il ressentir le désespoir continuel de son inverse et ne faire qu'un avec lui?Le noir contre le blanc n'est finalement que le noir et le blanc osmose indispensable dont le déterminisme de cette aventure a absolument besoin pour se réaliser, ceci sur des milliers de kilomètres par tous les temps dans un circuit n'étant qu'une unité parfaite entre performances et désastres.Ce film extrêmement drôle de bout en bout est presque Kantien, il définie comme grandeur négative l'échec se débarrassant d'une antinomie pesante pour devenir l'égal aussi performant mais inversé de la réussite.La révélation du logis de l'infiniment petit. Une monade quantique asymétrique élaborant sa thèse et son antithèse en parallèle à l'aide de leurs antonymes respectifs.Finalement, l'échec n'est que le palindrome de la réussite.".