Quelques indirects et discrets relents d'anti-communisme primaire, alors de bon ton dans les arcanes hollywoodiennes de l'époque, un Dana Andrews toujours aussi monolithique et bien des lourdeurs scénaristes n'empêchent pas que cette honnête réalisation d'un Jacques Tourneur quelque peu affadi, d'aborder courageusement un sujet inédit pour l'époque, la désinformation et la manipulation de l'opinion publique par le trucage et la malversation des pseudo-enquêtes médiatiques.