Oeuvre étonnamment drôle, quelquefois émouvante qui ne peut laisser indifférent, avec ce personnage féminin, en marge et en imagination permanentes, une sorte de Jerry Lewis en jupons mâtiné de loufoquerie keatonienne, avec une anthologique séquence d'humour et de spontanéité dans un huppé restaurant japonais de Toronto...
"Polly est un personnage fantaisiste, simple, vulnérable et apparemment superficiel. Je rends le spectateur affectueusement complice de ses maladresses. Nous avons tous Polly en nous. Chacun pourra donc la comprendre et se retrouver parfois en elle. Le chant des sirènes n'est entendu que par ceux qui exercent leur imagination pour transmuter le quotidien." dixit la réalisatrice (canadienne) du film.