Critique de
inconnu(e)
Un ventre, Monsieur, c'est une montagne, c'est un volcan ! Un volcan au cratère d'où jaillit le feu sacré et le culte du nombrilisme. Le ventre qui enfante la création dans la douleur métaphysique. Le dilemme d'un homme vieillissant, cherchant son salut entre un architecte d'un autre siècle dont il organise une exposition et une femme bien plus jeune qu'il engrosse. Le fil conducteur qui devient obsession est la sphère, la boule que l'on retrouve invariablement dans la ligne des édifices construits, du corps de la femme enceinte et du ventre qui s'emplit de nourriture. C'est le BOULimique qui n'arrive à se satisfaire et que l'angoisse de son vide intérieur.