Critique de
L.Ventriloque
Yonden raconte son parcours initiatique. Le chamane fait penser à Dersou Ouzala à bien des égards. On a les beaux paysages désertiques appropriés, ce charme du petit abandonné que les loups acceptent. Il y a bien l'alternance d'affection et la rudesse volontaire pour endurcir le jeune homme. Bien aimé l'entrée en matière, les choeurs musicaux du début. Mais ensuite je suis restée un peu sur ma faim dans cette marche initiatique, sans doute parce que l'issue reste dans le vague. C'est pourtant bien filmé, digne d'être projeté aux scolaires contemporains, mais l'ensemble est trop lisse, à visée éducative seulement (ou parce que c'est avant tout à l'intention de la jeunesse ?), il y manque une prise de position ou alors un imprévu quelconque.