On ne peut qu'être séduit par la beauté des images et le tragique fatum des amoureux en quête d'une impossible liberté, dans cette oeuvre bienvenue en forme de conte universel, mêlant adroitement émotion, truculence, action, aux propos sublimés par le convaincant jeu des deux principaux acteurs. Reste l'ambivalence du message final, à replacer dans le contexte de son époque, qui affirme haut et fort, que le bonheur ne se trouve pas ailleurs que dans son propre pays, en l'occurrence l'Union Soviétique et sous la protection de son père spirituel du moment, le rugueux Nikita Khrouchtchev.