Critique de
L.Ventriloque
Projeté au 21ème Festival du Cinéma Espagnol de Nantes en mars 2011. Un bon classique d'Almodovar singeant les moeurs espagnoles de 1997. Volontairement appuyé côté décoration, truffé de coups de sang et de raccommodages. Les pistolets sont de sortie. Présente aussi cette adresse à placer corps et visages dans des écrins, parfois en postures à fort assaisonnement (et sans que jamais ça vire au mauvais goût du fait des situations respectives, Javier Bardem en handicapé par exemple). Des enchaînements qui subjuguent par leur efficacité. A retenir, trois femmes-spectacles : Penelope Cruz en toute jeune mère-la débrouille, la sublime Angela Molina en épouse lucide et celle dont la plastique irréprochable et les yeux clairs de fauve restent hanter, Francesca Neri.