Nianankoro, du peuple des Bambaras, fuit depuis dix ans, de village en village, en compagnie de sa mère, la mystérieuse haine de son père. Sur son long chemin d'errance à la recherche de lui-même le jeune homme découvrira peu à peu, dans une lente quête initiatique, ses origines et la réalité de son destin.
Entre symbolisme et magie, poésie et rites ancestraux, un film étonnant, fort envoûtant qui peut laisser perplexe, regardé à travers le raisonnement cartésien d'une mentalité et d'une perception occidentales.
GRAPHITE déraille. On ne comprend que dalle à ce film ferme et lent, bourré de symboles et de tours de passe-passe. On n'est pas envoûté, on est pris dans les sables de ce récit abscons. On ne peut que s'enliser.
1586
Critique de
D.W. GRAPHITE
On ne peut que se laisser envoûter par cette oeuvre magique, belle et gracieuse comme une danse rituelle. On ne peut qu'être transporté au-delà du temps par cette oeuvre chaude et lancinante, légère comme un songe. Le film de Cisse est un conte merveilleux, pour tous ceux qui aiment l'imagination et l'ailleurs.