Critique de
L.Ventriloque
Vive le dvd ! Car il permet, en plus de goûter l'accent british, de rembobiner, est-ce qu'on a bien tout capté de ce labyrinthe que la caméra a survolé, une façon d'annoncer un autre dédale duquel on ressort... tout juste vivant. De quoi s'esclaffer puis serrer les dents et rebelote, pas question de décrocher avant de savoir... Admiration pour la créativité déployée, humour du style macabre entre bons copains, allons-y, poussons le bouchon encore davantage... L'aspect réjouissant du maître des lieux serait cette capacité à se suffire à lui-même dans son refuge nourri de l'observation de son prochain. Ce film parti du théâtre offre l'occasion de traiter de la rivalité entre générations d'hommes pour une Marguerite invisible, parée de mille défauts, mais sûrement captivante pour devenir l'enjeu de pareil duel. Plus les minutes passent, et plus on est perdu, entre camaraderie et inimitié... Les automates font figure de spectateurs figés dans le sardonique jusqu'au bout, l'envie démange de crier : "au suivant" !