L'aliénation du peuple (québécois), à travers le regard dénonciateur, virulent et cinglant d'une metteur en scène prônant ouvertement la rébellion, l'anarchie et l'individualisme. Malgré une indéniable sincérité du propos et une confondante honnêteté dans l'intention, on est pourtant forcé de constater un évident manque de structuration d'une diatribe certes sympathique et légitime, mais manquant d'efficience intellectuelle et démonstrative. Une radicalité d'un discours contestataire fort bienvenu, mais lourdement desservi par un certain hermétisme de mauvais aloi, frisant la prétention et le prurit faussement révolutionnaire du potache présomptueux.