D'une facture naturaliste, ne dédaignant nullement un réalisme permanent voire exacerbé qui flirte d'ailleurs avec une forme de misérabilisme déprimant, sur fond de paysages ruraux et industriels puissamment sordides et nauséeux, cette oeuvre déprimée et déprimante, impose une vision radicale et négative de la nature humaine et de l'opacité rétrograde du système politique yougoslave de l'époque. Des lendemains crasseux qui déchantent, pour une cinématographie en renaissance.