Visionnée au remarquable festival du Film Muet de Bonn (août 2011), cette oeuvre maîtresse de l'expressionnisme allemand, véritable film gigogne, restaurée à partir d'une copie parcellaire retrouvée récemment au lointain Chili, avec un Emil Jannings transcendant comme à son habitude, qui malgré la lourdeur de sa morale (la richesse et le pouvoir n'apportent pas le bonheur) s'applaudit des deux mains pour son évidente qualité cinématographique et le ravissement qu'il nous apporte durablement.