Fiche Film - LA FLAMME DE MON AMOUR

Eiko Hirayama quitte son petit village pour aller rejoindre dans la grande mégalopole de Tokyo, contre l'avis de ses parents, son petit copain Toshiko qui milite au Parti Libéral, (en fait un traître à la Cause, une sorte de vulgaire Bernard Kouchner *** avant l'heure) mouvement politique dirigé par le charismatique Kentaro Omoi, et fort mal perçu par les sphères gouvernementales. Elle défend fortement les thèses d'égalité pour les femmes et se retrouvera finalement en prison avec tous les membres restant du groupe politique (qui a fait scission entre temps avec la majorité) A sa libération, elle se rapproche affectivement de Kentaro qui commence enfin par avoir une petite assise électorale. Mais la lutte est loin d'être terminée et c'est dans son propre couple qu'Eiko découvrira l'omniprésence d'un machisme ancestral et dominant.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 16/20

Solide film féministe et militant, d'une étonnante force et puissance dénonciatrices.
*** Pseudo homme politique de gauche, faisant partie du staff de la candidate socialiste aux élections présidentielles de 2007, Ségolène Royal, et qui rejoint quelques jours plus tard, après la promulgation des résultats, le camp adversaire (vainqueur) pour aller au maroquin, à la soupe, au portefeuille, auprès de celui (Sarkozy) qu'il traitait il y a encore peu de temps, de "singulièrement dangereux, voire irresponsable qui n'éprouve aucune honte à pêcher dans les eaux de l'extrême-droite".

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