Critique de
inconnu(e)
Film magnifique , évocation d'un père seul, désemparé et paranoïaque devant sa fille qui se sexualise et cherche à s'autonomiser ... Un film entre l'attachement destructeur et le détachement impossible de deux solitudes "oedipiennes". Le phare phallique entre en résonnance au coeur de cette île comme un vecteur à la fois de libération pour Marcella et de surveillance "surmoïque" pour José. Marcella est l'île toute entière court-circuitée par cet espace transitionnel qui fait barrage: la mer... et la mère aussi, absente dans la tête de Marcella et vis à vis de laquelle le père ne laisse aucune place dans le souvenir pour Marcella.Un film que l'on veut revoir et revoir encore.(P.S. : nous étions trois dans la salle de cinéma).