Rien à retenir de ce film si ce n'est la prestation de Glenn Close qui fut l'actrice la plus haïe de Hollywood à cause d'un acteur anti-charismatique au possible mais typiquement américain et antipathique dans ce qu'il y a de plus bas : Michael Douglas, emblème du mâle yankee, veule, lâche qui après avoir tiré son coup joue le mari contri, victime d'une femme fatale. A lui seul, il représente l'hypocrisie d'un système vomitif. Qu'on se souvienne des séquelles de ce succès : "Basic Instinct" ou "Harcèlement" où il reprend son rôle à l'infini. Evidemment comme épouse, on lui a adjoint une gentille actrice de seconde zone (Anne Archer). Sans être féministe (je suis un homme), il y a des limites à ne pas dépasser. Quant à la fin, c'est grand guignol : Glenn Close qu'on croyait morte a des soubresauts de meurtrière pour alimenter le suspense mais c'est sans surprise (pour le public) que la vilaine méchante meure. C'est dégueulasse. Et tant mieux si Glenn Close l'a pris avec humour car elle est vraiment supérieure à ce film poubelle qui a sans doute bousté sa carrière.