C'est sans aucune hésitation ni difficulté que l'on reconnaît que ce quatorzième long métrage du réalisateur nippon a pu provoquer à l'époque de sa gestation et de sa distribution (1968) moult éloges dithyrambiques pour son côté provocateur et novateur et ses constantes revendications libertaires (sexuelles) et contestataires (politiques). Aujourd'hui et depuis belle lurette, la logorrhée visuelle devient rapidement pesante, avec ses citations en bataille et en pagaille, sa besogneuse phraséologie oratoire et ses fastidieuses tentatives d'une quête de la subversion rédemptrice.