Si le sujet est certes peu banal et jamais graveleux, (un gigolo parmi les esseulées) flirtant avec l’incongru (prise de bain avec une handicapée mentale pour éveiller et satisfaire ses éventuels désirs) on reste tout de même dubitatif et sérieusement désappointé devant le manque de densité des principaux personnages secondaires (l’épouse, l’ami, le fils) et une constellation de nombreuses scènes surnuméraires, lourdement inutiles (vol d’une scie, copain en pleine ébullition alcoolique) qui n’apportent rien à l’histoire, la desservant même de temps à autre, indubitablement.