Même si Géraldine Pailhas est lumineuse à souhait, que Benjamin Biolay et Christopher Thompson sont craquants ou croquants selon, que l'immense Edith Scob, imposante de finesse et d'intelligence, nous subjugue toujours et encore, l'ensemble manque cruellement d'énergie et de vigueur cinématographiques. Des dialogues d'une platitude confondante, une abyssale indigence scénaristique, des scènes attendues et entendues au coin de la plupart des répliques et au final, une réalisation prudente et docile, piétinante et modélisable, sans aucune inspiration, presque une injure à la prestation convaincante de l'ensemble des acteurs...
Et ça sort de l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques.