Tous les ingrédients spécifiques au mélodrame sentimental s'affichent avec insistance, et non sans quelques affligeantes lourdeurs, dans cette oeuvre finlandaise typique du style et de l'habituelle sirupeuse trajectoire scénaristique du metteur en scène. On peur surtout regretter l'interprétation catastrophique de Regina Linnanheimo, une sorte de catastrophique Barbara Steele scandinave, mâtinée d'une touche de Bette Davis et d'un zeste de Marie Dubois, qui nous accable et nous navre avec ses fastidieuses mimiques de femme au bord de la crise ultime, entre roulements des yeux, hébétude catatonique et pitoyables débordements lacrymaux.