Projetée au Festival International du Film de la Rochelle en 2009, lors d'une rétrospective consacrée à l'hypnose dans le cinéma muet, cette oeuvre récemment restaurée nous permet de retrouver avec bonheur la prolifique Henny Porten (plus de 170 films) et le non moins productif Paul Bildt (pas loin de deux cents apparitions à l'écran). Flirtant avec certaines données du cinéma expressionniste, sans en être vraiment un archétype ou un exemple signifiant, cette production allemande s'aventure plus dans les arcanes du film humaniste à connotation psychologique, avec une rare efficacité et un évident bonheur cinématographique.