Durant toute la première partie du film, on reste sous l’emprise fantastico-ethnologique du quotidien d’un petit village hors normes, avec ses rugueux habitants aux moeurs et aux comportements autarciques plutôt particuliers, pour ensuite glisser vers l’improbable, avec la fatale épectase féminine de la belle garce sous un mortel oreiller, basculant le film entièrement dans l’insipide élucubration scénaristique, pour conclure dans un épilogue entendu et attendu depuis des lustres.