Il ne suffit pas de consteller le film de propos abscons et sibyllins, en récurrents leitmotivs ibérico-linguistiques, de le parsemer de répétitifs agissements incongrus et caféinés, d'arborer en préambule un galvaudé vers rimbaldien, sans oublier d'asséner quelques aphorismes définitifs et adolescents (La vida no vale nada) et de finalement basculer dans la virtualité subjective ou la foutaise cérébrale, selon la perception du moment, pour créer une oeuvre artistique et sauver le spectateur halluciné d'un mortel ennui rédhibitoire que même un pataphysicien aguerri ne saurait défendre.