Dans sa résidence côtière, non loin de la frontière franco-italienne, le corps sans vie de madame Decker a été découvert par une domestique venue lui servir le petit-déjeuner. C'est dans une pièce hermétiquement calfeutrée aux portes et aux fenêtres, fermée à clef de l'intérieur, à l'atmosphère saturée par de mortelles émanations de gaz que le décès a été constaté par un inspecteur de police concluant en évidence à un navrant et fatal suicide. Ce n'est pas du tout l'avis de la petite Candy, revenue sur ces dramatiques entrefaites pour passer des vacances scolaires méritées, accompagnée de la pimpante Jean Edwards, une jeune demoiselle de compagnie chargée de lui tenir compagnie, qui accuse ouvertement son beau-père, Paul Decker, d'être responsable de la mort de sa mère. Elle le soupçonne d'ailleurs fortement d'être aussi l'assassin de son père, décédé lors d'une dramatique partie de pêche, quelques années auparavant. Bien sûr ces véhémentes accusations sont prises par ses proches et par les inspecteurs de police, pour des tourmentées élucubrations adolescentes, voire d'insidieuses perturbations psychiques conséquentes à ces douloureux événements.

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