Après un prix mérité au festival de Venise en 2006 pour son
long métrage précédent, Mahamat Saleh Haroun récidive en recevant une nouvelle distinction, cette-fois à Cannes, pour une oeuvre d'une douloureuse sincérité, sur un arrière fond identique (la guerre au Tchad) et une puissante mise en scène, efficace et précise, loin de l'esbroufe et de la cacophonie cinématographiques qui malmènent nos écrans.