Rêvons un instant que les adultes s'y collent, dessinons notre moi intérieur représenté par un corps, un habitat... Trêve de plaisanterie, il y a des hauts et des bas encore dans cette escapade au gros feutre noir sur vitre. Certes, ils sont tous craquants ces petits, qu'ils rient, se fassent prier, ou laissent deviner leur malheur, cette difficulté à représenter quelque chose ou alors si minuscule... Dommage de s'être cantonné à un style de feutre sur une vitre. Passé une demi-heure, l'attention se relâche, on veut l'animation après l'esquisse, ce tracé blanc sur fond noir qui ouvre sur tous les possibles. Beaucoup plus palpitant. Mais hélas avec un goût de trop peu. Car retour au carreau et rebelote le gros feutre noir. Plus d'une fois, on a envie d'apporter sur l'écran une boîte vide de camembert, un bout de carton, du papier d'emballage et surtout des feutres couleurs.