On peut bien sûr être séduit par la fausse asymétrie scénaristique d'un récit en apparence bipolaire, orchestrée par l'utilisation du retour en arrière narratif et applaudir à la duplicité de l'histoire. Pour notre part quelques éléments superfétatoires, (comme par exemple la venue du frère déguisé en tigre ou l'enfermement de Vicente dans un cachot souterrain) et des longueurs préjudiciables handicapent sérieusement l'oeuvre pour nous laisser qu'une impression mitigée, une transplantation ratée.