Critique de
Achille
Voilà bien un étonnant chef-d'oeuvredu cinéma fantastique qui renouvelleet modernise merveilleusement lemythe inaltérable des vampires enleur donnant une réalité quotidienneréactualisée, une pathétique etdouleureuse dépendance que seule laviolence criminelle peut assouvirsous forme de quête vitale d'un sangalimentaire, de survie, dans unquotidien toujours aléatoire quel'apparition du jour, remet enquestion, à chaque fois. D'une poésie visuelle constante, l'oeuvre s'épanouit dans l'indicibleet tranquille horreur d'une nécessitéabsolue où Sisyphe ferait pâle figure.