Une sombre tambouille, prétentieuse et souvent ridicule qui picore quelques idées du coté d'un
Vecchiali oublié, grappille un semblant d'ambiance chez
Powell, flirtant en
fondu au noir sur les malaises d'un
Egoyan en mal d'inspiration. On assiste à une oeuvre consternante d'esbroufe et de fatuité où seules deux scènes surnagent dans un pénible précipité indigeste. D'aucuns parleront haut et fort du traitement de la lumière, de la rigueur des plans et des séquences, on n'a pas tous la même perception du cinéma.