Malgré d'évidentes lectures plurielles de la dramaturgie présentée qui chemine aussi bien dans les sphères maladives de la folie que dans les inquiétantes arcanes du fantastique, l'oeuvre laisse une persistante impression d'inconsistance et de faiblesse, entre fragile et besogneux exercice de style et manque manifeste de repères, pour aboutir vers une incertaine construction, inaboutie et syncrétique, hésitante et bancale. Reste la présence indéniable de Noomi Rapace convaincante, en partie débarrassée des pesants et collants oripeaux de Lisbeth Salander.