Il est indéniable que les prouesses technologiques et cinématographiques, rehaussées dans leurs dimensions futuristes par la vision en relief, sont loin d'être négligeables, certains diront même époustouflantes. Pourtant ce fastidieux préquel dégage une étrange impression de prétention, doublée d'une inquiétante avalanche de redites et de piétinements, subissant, par manque d'inspiration, de folie et d'autonomie les séquelles de l'admirable et novateur film générique datant de 1979, l'incontournable Alien, réalisé par Ridley Scott. Et c'est dans un esprit d'apaisement et de commisération, que nous éviterons de nous appesantir sur le ridicule des fastidieuses séquences mettant en scène et en parlotte, la tête arrachée du retors David.