Des échanges verbaux qui durent plus qu'il n'en faut, s'étirant vers un absurde pataphysique et rémanent, jouant sur les distorsions, la saturation et une forme hilarante, voire inquiétante de cohérence illogique, ce troisième opus du réalisateur ramène l'extravagance situationnelle à sa plus banale normalité, glissant d'une réalité tangible et quotidienne vers une folie douce et complice, chiennement assumée.